POÉSIE PHOTOGÉOGRAPHIQUE
Ateliers photographiques
d’une demie-journée à une semaine en ateliers quotidiens
Public, enfants, adultes, personnes âgées.
créations plastiques, acrobatie, danse, théâtre ou techniques photographiques.
Encadré par Hugues Amsler et Maëva Longvert
Note d’intention artistique
Zones rurales, péri-urbaines, agglomérations, espaces, volumes, surfaces, temporalités, spacialités, domestiquées et domestiquantes, soumises à impératifs, économiques, architecturaux et disciplinaires, nous sommes cernés de dispositifs Foucaldiens.
« Le dispositif se définit comme tout ce qui a, d’une manière ou d’une autre, la capacité de capturer, d’orienter, de déterminer, d’intercepter, de modeler, de contrôler et d’assurer les gestes, les conduites, les opinions et les discours des êtres vivants. »
(Giorgio Agamben)
Et pourtant du possible. Et pourtant des grains de sable, des saxifrages. Du possible dans les interstices, dissidence discrète ou frontale. Des peintures écaillées, des failles, des incohérences s’offrent en propositions, en espace de jeu, en potentiel poétique. Tous les coups/corps sont permis. C’est qu’il en va d’un refus, d’un reflux, d’une récusation, d’une urgence ; par un oui, positif, politique et sensible. La froide perfection, les perspectives écrasantes peuvent se subvertir. Le banal bousculé, basculé…
L’urbain et son continuum rural se perçoivent alors comme autant de supports photographiques potentiels. À nous de jouer.
« Une situation est un moment de la vie, concrètement et délibérément construite par l’organisation collective d’une ambiance unitaire et d’un jeu d’événements. »
(Internationale Situationniste, juin 1958)
« Le dispositif se définit comme tout ce qui a, d’une manière ou d’une autre, la capacité de capturer, d’orienter, de déterminer, d’intercepter, de modeler, de contrôler et d’assurer les gestes, les conduites, les opinions et les discours des êtres vivants. »
(Giorgio Agamben)
L’urbain et son continuum rural se perçoivent alors comme autant de supports photographiques potentiels. À nous de jouer.
« Une situation est un moment de la vie, concrètement et délibérément construite par l’organisation collective d’une ambiance unitaire et d’un jeu d’événements. »
(Internationale Situationniste, juin 1958)
Objectif du projet
L’objectif est de proposer à des publics multiples, enfants, adultes, personnes âgées, artistes, habitants, photographes ou non, la réalisation de photographies originales à partir de leur environnement, urbain ou rural, en les invitant durant des ateliers créatifs à interroger et dépasser le réel, le « donné », le « déjà-là ». Des ateliers préparatoires sont mis en place afin de repérer les sites photographiques. Les ateliers peuvent durer une demi-journée ou plusieurs jours. Les prises de vue sont effectuées par des professionnels de la photographie et/ou par les participants. Des temps préparatoires peuvent être mis en place autour des arts plastiques, du cirque ou de la danse afin de préparer et enrichir la mise en scène des clichés. Les photographies ainsi créées peuvent être exposées in situ, sur les murs ou sur des supports, ou exposées sous cadre en intérieur.
La recherche est créative, ludique et « subversive » visuellement, une tentative de réappropriation spatiale, de résistance sensible, un acte éco-artistique collectif, une affirmation de désirs et de possibles.
La recherche est créative, ludique et « subversive » visuellement, une tentative de réappropriation spatiale, de résistance sensible, un acte éco-artistique collectif, une affirmation de désirs et de possibles.
Le dossier en ligne
Intervenants
Hugues Amsler
compagnie La Famille Goldini
Circassien professionnel depuis 1998, fondateur de la compagnie La Famille Goldini, il met également en scène d’autres artistes. Le travail de sa compagnie s’oriente de plus en plus vers l’écriture (Les Robinsonnades du Roi Midas (2018), Le Théatrographe (2021), 1978 (sortie prévue en avril 2023)). Il suit de nombreux stages de jeu et de comédie sur l’ensemble de son parcours, ses spectacles nécessitant de mobiliser des techniques théâtrales et clownesques.
Parallèlement à son cursus professionnel, il suit depuis 2015 de nombreuses formations autour de l’image, prise de vue, de son, montage, éclairage, … Cela lui permet de réaliser de nombreuses captations de spectacle, teasers, clips et reportages. Il pratique depuis plusieurs années la photographie sous différentes formes, photographie de rue, photographie de spectacle, photographie de studio. Cela lui a permis de mener différents projets professionnels autour de la photo : stages, clichés artistiques en direction de compagnies et groupes de musique, expositions, illustrations…
Parallèlement à son cursus professionnel, il suit depuis 2015 de nombreuses formations autour de l’image, prise de vue, de son, montage, éclairage, … Cela lui permet de réaliser de nombreuses captations de spectacle, teasers, clips et reportages. Il pratique depuis plusieurs années la photographie sous différentes formes, photographie de rue, photographie de spectacle, photographie de studio. Cela lui a permis de mener différents projets professionnels autour de la photo : stages, clichés artistiques en direction de compagnies et groupes de musique, expositions, illustrations…
Maëva Longvert
compagnie Le Polymorphe
Diplômée d’un Master 2 « Arts et scènes d’aujourd’hui, – écritures scéniques en espace public » (mention TB), de la Fai-ar, (école supérieure d’arts en espace public), diplômée de l’ESAAT (Ecole Supérieure des Arts Appliqués et du Textile). Autrice d’une singulière pratique de tressage de textiles, Maëva Longvert exerce depuis ses débuts dans l’espace public (villes, forêts, jardins, ponts…) comme une évidence.
Elle coordonnera à Toulouse Si on déguisait la ville ? pour le carnaval et pilotera un projet Erasmus Plus sur Les rituels dans l’espace public avec la Festa Major à Gracià.
Maëva écrit depuis 2019 sa première forme NYCTALOPE sur la place des femmes dans l’espace public la nuit pour la compagnie LE POLYMORPHE qui a joué cet été dans le In de Chalon, puis à Toulouse et Helsinki. Elle débute sa deuxième écriture d’une installation performative KILL ME sur le rapport à la chasse et au vivant.
Elle collabore avec de nombreux artistes dont Justine Berthillot avec Notre forêt où elle réalise des installations In situ. Elle croise depuis de nombreuses années sa pratique plastique avec des artistes de cirque comme Le Galactik Ensemble, la Cie HMG, la Cie Toi d’abord, la Famille Goldini.
Elle coordonnera à Toulouse Si on déguisait la ville ? pour le carnaval et pilotera un projet Erasmus Plus sur Les rituels dans l’espace public avec la Festa Major à Gracià.
Maëva écrit depuis 2019 sa première forme NYCTALOPE sur la place des femmes dans l’espace public la nuit pour la compagnie LE POLYMORPHE qui a joué cet été dans le In de Chalon, puis à Toulouse et Helsinki. Elle débute sa deuxième écriture d’une installation performative KILL ME sur le rapport à la chasse et au vivant.
Elle collabore avec de nombreux artistes dont Justine Berthillot avec Notre forêt où elle réalise des installations In situ. Elle croise depuis de nombreuses années sa pratique plastique avec des artistes de cirque comme Le Galactik Ensemble, la Cie HMG, la Cie Toi d’abord, la Famille Goldini.